• Au vent

      

       On avance on respire, on a l'esprit en confiance,
       On danse sur le pire en ornant nos consciences,
       On pense pour mûrir de beaux fruits sur le rance,
       Défiance en l'avenir, défiance en l'ingérence,
       Alliance en devenir de sauvages en puissances,
       S'élançant pour partir des usines à nuisances,
       Patience ... on va bâtir un équipage aux chances,
       Immenses où pourra luire un feu de délivrance,
       Laissant dans son sillage une onde où l'aube éclaire,
       Ses milles et cents luminescents rayons solaires,
       Glissant le long des ages où notre être prospère,
       Aux îles aux vents chargés d'encens venant des mers,
       Blessant les marécages, hostiles aux stationnaires,
       Aux villes où sang et stress se font les tortionnaires,
       Refusant d'être en cage, on s'extrade des terres,
       Où il est vain d'espérer l'extraordinaire. 



    Par Tekoomse


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  • Ismaël


    Grand j'entame un cri pour te redonner du cran,
    Ami je brâme un bruit pour quand tu es souffrant,
    Regarde le ces nuits où tout parait navrant,
    Devant ses mots écrits, oublie tous les écrants,
    Et ses creux de folie, et ses gouffres encombrants,
    Combat sur tes appuis face au monde sombrant,
    Ouvre tes bras sous la pluie, cueuille un brin d'instant,
    Une couleur de fruit, baie d'arbre persistant,
    Route tes lignes de vie, carte du destin,
    A travers mers et vents, puis trace ton instinct,
    Gravir le monde est dur tu en auras besoins,
    En quoi bien sûr ta mesure et ton sens du soin,
    Imitant la nature armeront tes landemains,
    Sans murs pour résister à ton esprit et tes mains,
    Merci d'exister, je suis fier d'être des tiens,
    Attila, prends peur, ton apogée n'était rien.


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  • Aux amis perdus - Chadi


       Crépusculaire une étincelle d'eau salée,
       Horizon aux airs des séquelles du passé,
       Au feu éphémère roule et vient s'étaler,
       Déclin d'éclats au clair, au visage froissé,
       Infirme d'âmes au cœur autrefois en présence,
       Atterré de douleur : la rupture est démence,
       Trébuchant au pas de la mémoire en cadence,
       Roulant au sol, je ne peux plus tenir la danse,
       Amoindri, en écho, un rire se fracasse,
       Humilié d'être condamné, d'être fugace,
       Indéfiniment perdus, morts quoi qu'on y fasse,
       Hania et les autres enterrés au temps qui passe,
       A cette sépulture au fond du souvenir,
       Nécrosé de ne plus valoir même un sourire,
       Intérieurement désuet, triste à en pâlir ...
       Adieu, amis d'une autre vie sans avenir.


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  • Agatha


    Amour chimérique mais qui mérite d'être,
    Gravé tout de suite aux murs rongés de salpêtre,
    A lueur d'une comète à moi de commettre,
    Très tard de nuit noire un poème a te soumettre,
    Hautes en couleurs, les étoiles seront mes lettres,
    Altitude où elles pourront s'y reconnaitre,
    Miroitant sous tes cils, se glissant pour s'y mettre,
    Aux fils de tes iris les astres iront renaitre,
    Immenses, immergés, ils se feront l'archipel,
    Monts à la mer, îles de tes eaux les plus belles,
    Eternel asile de ses mots que j'épelle,
    Reflète donc tu peux voler sans avoir d'ailes,
    Au final, de l'océan ou du feu lequel,
    Soleil ou flot d'argent est celui qu'on décèle,
    Ton regard me perd au lieu où tout s'entremêle,
    Unicité dans l'art d'être l'Universel.


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